Régénérer ce qui est consommé,
c’est comme ça que ça marche dans la nature.
Et c'est l'idée de l'assainissement autonome :
recréer un cycle avec nos eaux usées.
Une question d'équilibre
Régénérer tout ce qui est consommé, c'est ce tente de faire la nature pour garder l'équilibre du système.
Mais on le sait, sans traitement, nos déchets perturbent les cycles naturels : De l’azote part dans les nappes phréatiques et les rivières, et du méthane est relâché, et augmente l’effet de serre.
Pour rétablir l’équilibre, faut-il forcément de grosses infrastructures collectives ?
Et si l’idée, c’était plutôt de recréer des petits cycles avec nos eaux usées, en s'inspirant de la nature ?
Comment ça marche dans la nature ?
Dans la nature, une «charge organique» ne va pas bien loin sans être recyclée.
Un lagunage met en application ces trois étapes essentielles:
Minéralisation |
Contrairement à ce que pourrait faire penser le mot « phytoépuration », les plantes d'un lagunage ne se nourrissent pas directement de la charge organique. Des micro-organismes installés sur leurs racines dégradent d'abord la matière organique en composés assimilables : c'est la minéralisation. Pourquoi des bactéries vont-elles s'installer sur les racines? Parce que la plante y amène de l'oxygène et des sucres. |
Fixation |
Une fois transformés en minéraux, les plantes vont s'en nourrir et les fixer dans leur structure. Cette étape de fixation est importante: ainsi, les minéraux de partent pas vers l'eau souterraine. |
Valorisation |
L'eau ainsi épurée peut maintenant poursuivre son cycle naturel, sans risque de pollution. Et pourquoi pas dans votre potager? |
Et si en plus c'était simple ?
Recréer un cycle avec vos eaux usées ? Ok pour le principe. Mais qu'en est-il de la mise en oeuvre chez vous ?
En Belgique, Eau de Vie a mis au point PhytoSTEP, le kit qui simplifie le lagunage !
Plusieurs modèles existent, selon divers assemblages modulaires, pour l'habitat léger et traditionnel, en mode assainissement eaux grises ou assainissement toutes eaux.